Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 16:40

La belle Luciana est devant son évier en train de regarder les quatre qui s'éloignent vers le fond du jardin : dans quelques minutes, ils vont disparaitre dans les marches de l'escalier très raide qui descendent vers la plage. Depuis qu'ils sont arrivés, elle n'a pas eu une seconde à elle, il a fallu préparer le diner, les chambres et prendre des dispositions par rapport à l'affaire en cours, et c'est elle qui doit gérer tout ça, Marco ne lui étant pas d'une grande aide. Comme elle le pense souvent, il faudra qu'un jour prochain elle envisage de se débarrasser définitivement de lui. En attendant il doit être occupé dans la serre où à tailler les rosiers de l'allée principale. Elle espère une seconde qu'il a fait ce qu'elle lui a demandé, à savoir vérifier que la trappe du garage soit bien fermée et que le 4x4 noir qui leur sert de véhicule utilitaire soit garé dessus. Ils ne peuvent pas prendre le risque que les jeunes aillent fouiner dans cet endroit, ce serait trop dangereux.
Un léger bruit la fait sursauter et elle n'a pas le temps d'enlever ses mains de l'eau du bac à évier qu'il est déjà derrière elle, plaqué contre sa croupe rebondie dans son jeans usé, bien commode pour faire le ménage et les travaux nécessaires à l'entretien de cette vaste demeure.
- Ils sont partis ? lui demande-t-il, la bouche dans son cou...
- Oui, fit-elle, à l'instant, ils viennent de descendre sur la plage.
- Tant mieux...
Luciana sent l'érection du jardinier  contre elle tandis que ses mains impatientes remontent le long de ses hanches pour s'introduire dans son décolleté : d'un geste habile, il sort un sein de son nid de dentelle et en agace la pointe entre son pouce et son index... Il sait que c'est une caresse à laquelle elle ne résiste pas mais là, les deux bras plongés jusqu'au coude dans l'eau de la vaisselle, c'est pas une situation dont elle peut profiter sereinement. Elle tente de se dégager, en vain car il est costaud et appuie de tout son poids contre elle, la bloquant contre l'évier.
- Attends, lui souffle-t-elle, excitée malgré elle, attends...
Mais Marco ne l'écoute pas, il a empoigné ses deux seins sortis de son chemisier et il en triture les pointes, lui arrachant de petits gémissements. Brusquement il les abandonne, provoquant chez Luciana un gémissement de frustration de courte durée : en effet, d'un geste rageur, il baisse le jeans de la cuisinière et s'accroupit derrière elle, entrainant son slip dans le même mouvement, puis il approche son visage de l'entrejambe de Luciana et d'un geste précis remonte le long de sa fente avec la pointe experte de sa langue. C'en est trop pour elle, elle se retourne après avoir vérifié qu'il n'y a personne dans le jardin, puis écarte les jambes, offrant son intimité à l'homme qui est en train de la lécher. Marco est habile, sa langue a vite fait de dénicher son clitoris et il tourne lentement autour de lui, l'asticotant de petits coups rapides. Luciana sent un feu dévorant lui brûler les entrailles : elle se retient de jouir, écarte Marco d'un mouvement brusque et dit :
- ça suffit, baise-moi maintenant, et vite !
Dans le même geste, elle se retourne, pose ses deux coudes en appui au bord de l'évier, les jambes bien écartées, offrant sa croupe à Marco, ses longs cheveux dénoués faisant un rideau devant ses yeux brillants. Celui-ci se redresse, la contemple admirativement puis libère son sexe tendu et le promène lentement entre les fesses rebondies de la jeune femme. Il temporise un peu, promenant le bout de sa verge le long des lèvres moites mais Luciana n'y tient plus et d'un geste brutal, elle s'empale sur le sexe masculin, se liquéfiant autour de ce membre érigé dans sa moiteur. Marco reste immobile, regrettant que ça aille si vite, il adore les préliminaires, mais Luciana ne l'entend pas ainsi, pas dans la cuisine avec le risque que les enfants ne les surprennent. Elle sourit en utilisant le mot "enfants " dans son esprit, c'est vrai que les deux garçons sont de superbes jeunes hommes avec qui elle s'amuserait bien et que les deux filles sont canons, de jolis petits lots, mais pas question de les entreprendre à ce niveau là, ce sont les gamins des patrons et l'affaire est trop juteuse pour risquer quoi que ce soit. Sans hésiter, elle se met à aller et venir le long du sexe de Marco, l'enfonçant davantage en elle à chaque coup de rein. Marco agrippe ses seins, ce qui lui provoque des sensations indescriptibles, elle sent qu'elle ne va pas pouvoir se retenir longtemps. Marco s'en rend compte et accélère, sentant lui aussi monter le plaisir. Il l'attrape par les hanches et d'un dernier coup de rein, s'enfonce en Luciana. Il jouit brutalement, accompagnant les spasmes de plaisir de sa partenaire.
En quelques secondes Luciana se dégage, se rajuste après s'être essuyé les mains avec un torchon puis se retourne vers Marco :
- Tu as fait ce que je t'ai demandé ?
Il ne répond pas, frustré de cette étreinte trop rapide. Pourtant, au ton qu'elle a employé, froid et sec, il se dit qu'il vaut mieux ne pas trop l'énerver car là, il a maintenant en face de lui la femme d'affaires et il sait qu'il vaut mieux ne pas discuter avec elle :
- Oui, c'est fait, comme tu as demandé.
- Très bien, dit-elle en souriant, tout est prêt pour ce soir ?
- Oui, fait-il, tout est ok...
- Bien fait-elle en lui caressant la joue avec le dos de la main, et évite de reluquer les deux gamines de trop près, hein ? Je sais que tu les as matées cet après-midi au bord de la piscine. Ne t'avise pas de les approcher, n'oublie pas ce qui est en jeu.
Marco acquiesce et baisse la tête : la garce, elle espionne le moindre de ses faits et gestes, il aurait dû s'en douter. Certes, il a passé un bon moment à observer les deux filles se caresser au bord de l'eau et il serait bien aller leur donner un coup de main, surtout à la blonde. Le spectacle lui a donné chaud et ce petit coup rapide dans la cuisine n'a pas éteint le feu que ces deux jeunes salopes ont allumé en lui. Mais ils ont beaucoup de boulot cette nuit et il lui faudra attendre en espérant que Luciana ait encore envie de s'amuser lorsque la livraison aura eu lieu. Au moins ce qu'il y a de bien avec elle, c'est qu'elle aime le sexe autant que lui, sinon plus, n'hésitant pas à se livrer à des jeux érotiques les plus variés qui soient. Il soupire et sort de la cuisine, la laissant avec sa vaisselle. D'un pas traînant, il prend le chemin de la serre.
Restée seule, Luciana range les derniers ustensiles de cuisine et vérifie l'heure : c'est bon, elle a encore un peu de temps avant les préparatifs du repas. Elle se dirige vers sa chambre, située sur la façade avant de la demeure, ferme la porte, ouvre son ordinateur portable et se connecte sur le site qu'utilise l'Association pour vérifier si ses dernières instructions ont bien été suivies à la lettre : il convient dans ce genre d'entreprise de d'attirer le moins possible l'attention et pour ça, il faut que tout soit très précis. Or la précision est un domaine dans lequel elle excelle.    

Par Tiffany - Publié dans : Le Club des Cinq, dix ans après... - Communauté : BATIFOLAGES
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