tiffanystories

- Rien n'a changé, c'est fou, on se croirait dix ans en arrière ! dit Mick en entrant dans la chambre des filles après avoir frappé à la porte…
Annie a ouvert sa valise et est en train de ranger ses affaires dans l'armoire qui lui est destinée. Claude est assise en tailleur sur son lit et l'observe, amusée :
- Tu n'avais pas autant de fringues lorsque tu étais petite ! lui dit-elle en souriant, t'es devenue une vraie pin-up !
Annie se contente d'hausser les épaules et de rougir…
- Ça par contre, c'est bien elle, hein ! Toujours à rougir dès qu'on l'embête un peu !
François rejoint le trio. Du coup la chambre des filles paraît toute petite avec ces deux grands gaillards un peu gauches !
- Allez on descend ! dit Claude, je vais vous faire faire le tour du propriétaire, mais vous savez, comme dit Mick, rien n'a véritablement changé !
Tout le monde se retrouve dans le couloir de l'étage, là où s'ouvrent les portes de trois chambres et d'une salle de bains. Comme Annie et Claude, les garçons ont décidé de rester dans celle qu'ils occupaient lorsqu'ils étaient plus petits, une large pièce mansardée meublée de deux lits jumeaux et de deux grandes armoires, délaissant la troisième chambre.
La maison des Dorcel est effectivement restée telle qu'ils s'en souviennent : les quatre en font vite le tour, assaillis par les souvenirs :
- Tu te souviens du passage secret dans le bureau de ton père ? demande François à Claude, il y est toujours ?
La jeune fille sourit et secoue la tête :
- Non, après ces événements mes parents ont eu peur que des choses similaires ne se reproduisent un jour, alors ils l'ont fait murer, d'ailleurs regardez, les boiseries ont aussi été changées !
C'est vrai, le bureau de monsieur Dorcel n'est plus tout à fait le même, les lambris ayant été remplacés par un tapissage de planches de bois beaucoup plus larges, de nouvelles bibliothèques ont fait leur apparition pour la collection monumentale de livres de la Pléiade amassés au fil des années par le père de Claude...
- Allons dit celle-ci, continuons !
A sa suite, Mick, François et Annie déboulent dans la cuisine devenue l'antre de Luciana, l'épouse de Mario, le couple chargé d'entretenir la maison. Lorsqu'ils pénètrent dans son domaine, Luciana est en train de pétrir de la pâte sur l'immense plan de travail. C'est une femme d'une trentaine d'années, bien en chair, assez grande et séduisante, au sourire ravageur. Son décolleté largement ouvert montre une paire de seins affriolante, ce qui n'échappe pas à l'oeil exercé d'Annie qui remarque tout de suite que les garçons sont brusquement intéressés par la cuisine !
- Bonjour Luciana ! dit Claude, voici mes cousins, je te présente François, Michel et Annie !
Elle désigne un à un ses compagnons.
- Vous pouvez m'appeler Mick, balbutie ce dernier, les yeux rivés sur les seins de la cuisinière, prêts à jaillir de leur nid de dentelle noire.
Luciana lui adresse un grand sourire, consciente de l'effet qu'elle provoque sur les jeunes, notamment les garçons.
- Je vous fais la pizza pour ce soir, ça ira ? On mangera à 19h30.
- Super, répond Claude, allez on continue, à tout à l'heure Luciana !
La visite se poursuit par les serres. Le petit groupe visite ces nouvelles installations dans lesquelles Mario fait pousser des orchidées :
- C'est la nouvelle passion de maman, dit Claude, c'est vrai que ce sont de superbes fleurs.
En effet, de nombreuses orchidées fleuries les accueillent dès l'entrée de la serre et ils passent un bon moment à admirer les différentes espèces mises en évidence par l'organisation astucieuse de l'espace.
- Il est doué Mario, dit Annie à sa cousine, c'est superbe !
Claude sourit et entraîne tout le monde vers l'arrière du jardin où là...
- Mince ! Une piscine !
Annie, Mick et François se précipitent vers la nouveauté, une superbe piscine qui semble leur tendre les bras...
- Eh oui dit Claude, c'est la dernière nouveauté de la maison, elle est belle, hein ? Et l'eau est chaude, je vous le garantis !
- Allez, on se baigne dit Mick !
Sans attendre l'assentiment des autres, il enlève son jeans et son tee-shirt, faisant admirer au passage sa musculature, et en caleçon, pique une tête dans l'eau bleue...
- Wouaaah, géniale ! Allez, venez !
- Mais j'ai pas mis mon maillot ! dit Annie...
- On s'en fout, regarde, il n'y a personne !
C'est vrai, la piscine est entourée d'une haie qui masque la vue et personne ne peut les voir sauf des fenêtres du premier étage mais ce sont leurs propres chambres qui donnent de ce côté là de la propriété... Annie tourne la tête dans tous les sens, puis elle fait glisser sa jolie robe par-dessus sa tête, enlève son soutien-gorge blanc mais garde son tanga de la même couleur. Ses seins à la pointe dressée tressautent un peu lorsqu'elle plonge à son tour dans l'eau bleue... Sa tête resurgit et elle secoue ses cheveux longs qui retombent devant ses yeux...
- Allez, venez !
François et Claude se regardent, soupirent, puis se déshabillent à leur tour et rejoignent Annie et Mick. François est plus grand et plus costaud que Mick, pourtant bien bâti. Claude est plus grande qu'Annie mais ses seins ne sont que deux renflements à peine perceptibles surmontés d'une pointe rose minuscule : elle est jolie mais dégage beaucoup moins de sensualité que sa cousine. Mal à l'aise, elle essaie de cacher son trouble et saute à l'eau dans une gerbe d'éclaboussures, n'ayant gardé qu'un string noir pour tout vêtement.