Lundi 3 mars 1 03 /03 /Mars 17:51

L'après-midi a filé comme dans un rêve : les quatre se sont amusés comme des fous dans la piscine, les garçons s'évertuant à faire boire la tasse aux filles, ce qui a donné lieu à des empoignades mémorables et de gros éclats de rire. Les garçons se sont ensuite éclipsés pour aller faire un tour et les deux filles se sont retrouvées seules à discuter sur le bord carrelé du bassin : il y a tant de choses à se dire depuis tout ce temps !
Claude n'arrive pas à se confier, c'est dans sa nature, alors elle écoute le babillage incessant d'Annie qui parle de ses années d'études, de la difficulté à ingurgiter des pages entières de droit économique, mais elle est motivée et pense réussir à décrocher un poste en tant qu'avocate dans un gros cabinet, même si le marché du travail est compliqué en ce moment. Puis elle enchaine sur sa vie amoureuse, ses conquêtes sans lendemain jusqu'à aujourd'hui... C'est un sujet dont Claude se garderait bien de discuter, elle dont la vie amoureuse se rapproche dangereusement du niveau zéro malgré sa silhouette avenante et son allure de sportive branchée.
- Les apparences sont souvent trompeuses, se dit-elle in petto pour se consoler, ce ne sont pas les plus belles qui ont le plus de succès ou qui se sentent mieux dans leur corps...
- Et toi ? demande Annie en interrompant le cours de ses pensées.
- Quoi moi ? répond Claude qui a perdu le fil du babillage de sa cousine...
- Ben t'es amoureuse en ce moment ?
Claude a un sourire en coin :
- Non, je n'ai personne en vue...
Annie ne répond pas. Le silence retombe, troublé par le cri des mouettes qui doivent se disputer un morceau de poisson plus bas, sur la grève. Claude se sent bien, le soleil réchauffe ses épaules, son dos, elle est allongée sur le ventre, les bras croisés. Elle somnole depuis un bon moment. Le temps passe lentement. Annie s'agite soudain, elle saisit le tube de lotion solaire, en fait couler sur ses mains, se redresse et se met à masser les épaules de Claude...
- Mmmmmm, c'est bon... murmure celle-ci.
Annie s'enhardit, ses mains descendent plus bas, effleurent même les fesses de sa cousine, insistant dans le bas du dos puis filent directement le long des cuisses jusqu'aux mollets, remontent en suivant le même chemin...
- T'es douée, murmure Claude.
Elle sent une grande chaleur l'envahir.
- Allez, retourne-toi, je fais le côté face maintenant ! lui dit Annie, un sourire dans la voix.
Claude est gênée, elle n'a qu'un minuscule string sur le dos.
- Allez, murmure Annie dans son cou, on est entre nous, entre filles, pas de fausse pudeur !
Claude finit par obéir : elle se retourne et ferme les yeux pour ne pas voir la lueur gourmande qui vient de s'allumer dans ceux d'Annie. Celle-ci verse de la lotion sur la poitrine de Claude qui s'offre à ses yeux et se met à masser le haut des épaules musclées de sa cousine, puis son torse en évitant ses seins, ses mains descendent ensuite sur son ventre plat, pétrissant la peau douce et soyeuse. Elle remarque que la jeune femme a fermé les yeux et que son souffle s'est accéléré. Elle interrompt son massage et se place à la tête de Claude, disposant ses cuisses de part et d'autre du cou de sa cousine. Puis elle reprend son massage, et cette fois-ci n'épargne aucune partie du buste de Claude : elle pétrit les seins plats dont les pointes durcissent et se dressent vers elle dans l'attente de stimuli plus intenses, descend ensuite jusqu'à la limite du string, pétrissant, palpant, caressant... Claude sent maintenant une grosse chaleur irradier de son bas-ventre et s'amplifier de plus en plus dans l'attente d'un plaisir encore diffus. Elle arque ses reins, venant au-devant des mains d'Annie qui pourtant ne franchissent pas encore l'ultime rempart de tissu noir. Soudain, au moment où Annie se penche avec l'intention de remplacer ses mains par ses lèvres, un bruit de pas retentit tout près : la jeune femme se redresse et s'écarte très vite, regagnant sa propre serviette. François déboule alors au bord de la piscine, tout essoufflé : ses yeux s'arrêtent sur Claude qui n'a pas encore réagi puis il dit en brandissant son iPhone :
- Dites, mon amie peut nous rejoindre demain matin, est-ce que ça vous ennuie ?
Claude se redresse sur un coude et regarde alternativement Annie et François.
- Ton amie dit-elle ? Tu as une amie ?
François lui fait un clin d'œil et lui répond :
- Oui, j'ai une amie et elle est aussi en vacances dans le coin. Si tu n'y vois pas d'inconvénients, j'aimerais bien qu'elle vienne demain, en plus tu la connais !
- Je la connais ?
Claude est étonnée, comment pourrait-elle connaître la copine de François qu'elle n'a pas vu depuis des années et qu'elle vient juste de retrouver ? Annie dit à son tour :
- Oh oui, tu la connais Claude, mais attends donc de la voir !!
- Très bien souffle Claude, pas de souci, dis-lui de venir, j'ai hâte de faire sa connaissance, ça m'étonnerait que je la connaisse !
François lui adresse un sourire reconnaissant et s'assoit à côté d'elle en pianotant sur son téléphone :
- Voilà, c'est envoyé !
S'adressant aux deux filles allongées près de lui, il demande :
- Alors, ça va toutes les deux ? Je n'ai pas interrompu votre papotage trop brutalement ?
- On ne papotait plus, répond Annie en regardant malicieusement Claude, puis elle s'étire et dit :
- Et si on allait faire un tour nous aussi ? Marcher au bord de la mer me ferait du bien...
Claude acquiesce d'un grognement et se lève aussitôt : un peu de mouvement ne peut que lui faire du bien pour dissoudre le trouble qui l'a envahit suite aux caresses précises de sa cousine...
- En avant dit-elle !

Par Tiffany - Publié dans : Le Club des Cinq, dix ans après... - Communauté : BATIFOLAGES
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