Samedi 8 février 6 08 /02 /Fév 10:19

J'ai 54 ans, j'aime le sexe et les femmes, la bonne chair et tout ce qui va avec. J'habite en région parisienne, mais cela ne me dérange pas, Paris est une ville superbe, pleine de mystères et de surprises. Pourtant, si tout semble me sourire, une vie stable et équilibrée, j'ai quand même un problème qui me tarabuste à longueur de temps : j'ai tendance à jouir très vite. N'allez pas croire que cela m'empêche de vivre, non, mais j'aime tellement baiser que c'est frustrant de faire trois aller-retour et d'éjaculer aussitôt. Je prends donc tout mon temps dans les préliminaires, ce qui d'ailleurs est généralement apprécié : rien ne vaut le contact d'une main qui remonte lentement le long d'une cuisse couverte par un bas ou celui d'une bouche qui part du cou et qui descend vers un sexe offert après avoir effleuré des pointes de seins dressés et un nombril accueillant. Mais évidemment les prélimaires ne sont pas là pour durer, à un moment ou à un autre il faut bien entreprendre d'investir la place : c'est là que le bât blesse, et cela peut aller jusqu'à la gêne lorsque c'est la première fois que je fais l'amour avec une partenaire.
Aujourd'hui, nous avons à notre disposition un outil formidable pour apporter la solution à toute sorte d'ennuis : Internet ! Il suffit de taper la nature de votre problème dans un moteur de recherche, et hop, a solution s'inscrit en plusieurs liens qu'il suffit de consulter. Pour moi, la solution consiste en un mot : Viagra !
Je suis resté perplexe lorsque je l'ai vu apparaître sur mon écran, mais une recherche active à travers les forums de discussion m'a apporté tous plein de détails, d'adresses et de combines pour arriver enfin au nirvana des harders, à la baise qui dure une heure avec la nana qui crie stop devant la fougue de votre serviteur. Une fois cette première étape franchie, un peu de réflexion s'est imposée : il est facile de se procurer la petite pilule bleue sur le net, mais c'est aussi risqué : à mon âge, un suivi médical s'impose, j'ai pas trop envie d'ingurgiter des saloperies au risque de détériorer ma santé. Seule solution possible, le médecin. Là, j'ai hésité : mon médecin s'appelle Véronique, elle est charmante mais très discrète, très renfermée et assez froide de prime abord : pas un sourire même si ses yeux qu'elle a magnifiques du reste, ont tendance à pétiller de malice. Assez insignifiante physiquement, elle doit avoir une trentaine d'années et s'est établie à son compte il y a peu. La question qui se pose à moi est alors celle-ci : vais-je avoir assez de cran pour lui exposer mon problème ? Evidemment, elle est médecin donc à priori formée pour recevoir toutes sortes de confidences de la part de ses patients, y compris des confidences qui peuvent s'avérer scabreuses.
J'ai réfléchi une bonne semaine puis je me suis enfin décidé à franchir le pas : j'ai appelé le centre médical et obtenu un rendez-vous pour le lendemain à 10h00, c'était un peu tôt, mais bon, je n'allais pas faire la fine bouche.
La période n'était pas propice : épidémie de gastro dans les écoles, la grippe, bref, lorsque je suis arrivé à 9h45, la salle d'attente était pleine, ce qui me laissait envisager une perte de temps qui ne fut pas loin de me faire regretter cette démarche : après tout ça faisait 54 ans que je vivais avec ce petit défaut de fabrication, je pouvais bien supporter ça pour le restant de mes jours. Je fus sur le point de repartir mais finalement je décidai de rester : j'avais pris soin d'apporter le bouquin que j'étais en train de lire et qui était passionnant et donc je pouvais bien patienter un peu au fil des pages.
Au bout d'un chapitre, mon médecin apparut dans l'entrebaillement de la porte de la salle d'attente : un sourire à la ronde et elle appela ma voisine, une petite vieille qui n'arrêtait pas d'éternuer. Normalement c'était le rendez-vous de 45 donc je devais être le suivant. Je me replongeai dans mon bouquin, un thriller très palpitant où un flic alcoolique tentait d'arriver au bout d'une enquête sans y laisser trop de plumes. Des momes toussaient, un bébé se mit à pleurer. Enfin, après deux chapitres supplémentaires, la porte s'ouvrit de nouveau et mon médecin me fit un grand sourire en prononçant mon nom :
- Bonjour, me dit-elle platement avant de s'effacer pour me laisser entrer dans son cabinet.
Je pénétrai donc dans la grande pièce coupée en deux, à ma droite son bureau avec l'écran de l'ordinateur, des dossiers empilés, et à ma gauche un paravent derrière lequel se trouve la couchette sommaire, un évier, une balance et un meuble bas avec tout le matériel médical nécessaire à sa profession. J'allai m'asseoir sur la chaise face au bureau derrière lequel elle prit place. Pour la première fois, je pris le temps de la regarder : ses cheveux roux droits et fins lui tombaient librement sur les épaules. Ses yeux verts brillaient derière ses lunettes à fine monture noire. Sa blouse n'était pas attachée et laissait entrevoir un chemisier blanc très strict qui moulait une paire de seins remarquables, un jeans et des chaussures plates complétaient sa tenue. Pas de maquillage, pas de sourire, un regard assez froid qui m'engloba d'un seul tenant. Sa voix me tira de mes rêveries :
- Alors, que vous arrive-t-il ?
Voilà, j'y étais. Tous les essais de discours que j'avais pu tenter dans ma tête s'évanouire en un clin d'oeil.. je me grattai la gorge, me tripotait les doigts d'un air emprunté, toussai puis dis :
- Voilà docteur, je...euh... j'ai des soucis d'érection...
Le mot était lâché, je me sentai devenir rouge comme une pivoine. Pourtant elle ne sourit pas, ne fit aucune remarque, elle saisit son clavier d'ordinateur et se mit à taper au fur et à mesure que je lui expliquai mon problème :
- ..enfin pas exactement des problèmes d'érection, j'y arrive très bien mais ça ne dure pas longtemps, alors je me suis demandé si vous ne pourriez pas me prescrire du Viagra, j'ai entendu dire que ça aidait dans de telles conditions.
je me tais, affreusement gêné. Elle ne dit rien, pianote encore sur son ordinateur puis elle se lève et me désigne le paravent :
- Si vous voulez bien vous déshabiller, je vais devoir vous ausculter, vous devez savoir qu'avant de prescrire ce médicament, je dois vérifier que vous n'avez pas de problème cardiaque, enlevez votre chemise et votre pantalon..
Sans attendre ma réponse, elle me précède et va se laver les mains. J'obéis donc et me retrouve torse nu avec juste mon slip sur la couchette recouverte d'un papier blanc sur toute sa longueur. Elle vient se poster à ma droite, prend mon bras et me passe l'engin pour prendre la tension. Je sens sa chaleur contre mon bras droit et je remarque de minuscules tâches de rousseur sur ses joues, tâches que je n'avais pas remarqué jusque-là...
- 11.7 me dit-elle, très bien..
Elle applique son stéthoscope contre ma poitrine, me saisit le poignet et se met à compter, un oeil sur sa montre...
- Parfait me dit-elle, vous avez un coeur de marathonien..
Elle enlève son stéthoscope, le pose sur le meuble derrière elle puis se retourne et me dit :
- Bien, maintenant je vais voir si vous ne présentez aucune contre-indication physique : détendez-vous...
Sans me laisser le temps de dire ouf, elle glisse une main dans mon slip et attrape mon sexe qu'elle se met à caresser lentement. je ne sais plus ou me mettre, elle me dévisage toujours, ses yeux verts accrochés aux miens, sa bouche légèrement entrouverte. Un sourire nait au coin de ses lèvres :
- ça a l'air de bien fonctionner, dit-elle..
Tu parles, je bande comme un fou, ma bite a pris du volume et répond parfaitement aux sollicitations de ses doigts qui la parcourent de haut en bas. Elle se penche un peu vers moi et dit :
- Bon, nous allons passer aux choses sérieuses maintenant, enlevez-moi ça !
Sans me laisser le temps de réagir, elle saisit mon slip par les bords et le tire vers le bas, puis satisfaite, elle disparait de mon champ de vision. Quelques secondes plus tard, son souffle chaud se déplace sur ma bite puis sa langue se met à la lécher à petits coups rapides, m'arrachant de petits gémissements. Je sens la masse de ses seins en travers de mon ventre et sa bouche chaude se rapprocher de plus en plus de mon gland. Ses deux mains massent mes testicules et je sens même son index aller explorer plus bas. Je manque de jouir lorsque ses lèvres se referment autour de mon gland et qu'elle m'avale complètement. Je serre les fesses le plus possible pour retarder la montée de mon plaisir mais c'est peine perdue, elle me fait faire deux aller-retour au fond de sa gorge et je jouis de toutes mes forces, je sens mon sperme gicler contre son palais. Sans se soucier de rien, elle avale tout et continue un moment, puis elle se redresse, une lueur vicieuse au fond de ses prunelles :
- Effectivement, vous jouissez vite. Très bien, nous allons travailler ça ! Rhabillez-vous...
Lorsque je repasse dans son bureau, elle est assise et semble pensive. Je me rassois.
- C'est 23 Euros, me dit-elle. Je vous propose un rendez-vous demain soir, à 18h45. Vous serez mon dernier client et j'aurai le temps de tester davantage vos prédisposition au Viagra.
Que dire à ça ? Encore sonné, je lui tends ma carte vitale puis ma carte bleue, je me lève après avoir tout récupéré et lui tends la main :
- A demain, me dit-elle, passez une bonne soirée !
Je crois apercevoir une tâche brillante au coin de ses lèvres.. Elle me raccompagne à la porte et je me retrouve dehors en quelques instants, abasourdi et franchement perplexe...

Par Tiffany - Publié dans : La vie sexuelle mouvementée d'un quinquagénaire - Communauté : BATIFOLAGES
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