Jeudi 13 août 4 13 /08 /Août 20:01
Tout a commencé dans le métro. Voilà, c'est banal comme début mais c'est la vérité vraie. Laissez-moi vous raconter...
Je travaille dans une agence de publicité dont je tairais le nom, agence qui a pignon sur rue dans le 12 ème arrondissement. En ce moment, c'est vraiment calme, mois d'août oblige. Comme beaucoup de parisiens, je me rends au travail en utilisant les transports en commun, et ce matin je suis encore en retard. Je dois avouer que j'ai toujours eu du mal à me lever, mais là, la limite critique est atteinte, j'ai en tout et pour tout un quart d'heure pour me préparer. Je fonce dans la salle de bain, j'attrape ma brosse à dents d'une main, ma brosse à cheveux dans l'autre, puis j'enfile rapidement un slip en notant machinalement dans un coin de ma tête qu'il va falloir que je prenne du temps ce weekend pour épiler ma petite chatte, une jupe qui m'arrive juste au-dessus du genou, un petit top rouge vif qui moule ma poitrine comme un gant et je me sauve après avoir vérifié que mes clés sont bien dans mon sac à mains...
Trente minutes de métro plus cinq minutes de marche, ça devrait le faire, le patron ne sera peut-être pas encore là. J'ai la chance d'habiter tout près de la bouche de métro : en un éclair, je descends les marches et me mets à courir comme une folle dans le long couloir de Montparnasse où les gens se pressent déjà pour attraper le bon métro. Sans m'arrêter, je sors ma carte, attrape le coupon et le plaque sur le lecteur numérique. Le portillon s'ouvre et je déboule sur le quai au milieu d'une foule compacte au moment où la rame pénètre dans la station.
- Merde, me dis-je, pas de bol, les wagons sont pleins à craquer.
Que fais-je ? J'attends la suivante ? Non, ce n'est pas possible. Le train s'arrête, les portes s'ouvrent, quelques personnes descendent et je me sens littéralement poussée à l'intérieur comme une vulgaire sardine... Je ne suis pas claustrophobe, mais là, j'ai un moment de panique : nous sommes si serrés que je ne peux même pas bouger mon bras pour vérifier si j'ai remis ma carte de transport dans mon sac qui est coincé devant moi. J'agrippe la barre de la main droite mais ça ne sert à rien, il y a tellement de monde que je peux me laisser aller sans craindre de tomber.
Les stations défilent : Vavin, Raspail, Denfert... Incroyable, personne ne descend ! A croire qu'ils vont tous où je vais. Et soudain, entre Denfert Rochereau et Saint Jacques, je sens une main sur mes fesses, là, pile derrière moi ! C'est tout d'abord une présence chaude posée sur ma fesse droite. J'attends en retenant mon souffle, en me disant que c'est quelqu'un qui est obligé de se maintenir comme il peut et que cette pression va disparaître au prochain mouvement de la rame, mais non, je suis bel et bien en train de me faire peloter : la main se crispe et se met lentement à descendre... J'essaie de bouger, ne serait-ce que pour voir à qui j'ai à faire, mais impossible, je suis trop serrée, pressée contre ces étrangers qui comme moi, se rendent sans doute au boulot ! Je tente de tourner la tête en faisant mine de vouloir lire le plan des stations au-dessus de la porte, histoire de voir à qui appartient cette main, mais c'est peine perdue... Sans se soucier d'être découverte, la main continue de glisser et se retrouve très vite dans le sillon de mes fesses, sur le tissu de mon slip. Un doigt se met à frotter cette partie si sensible de mon anatomie et le temps d'une station supplémentaire son insistance commence à me donner des frissons tandis que ma fente s'humidifie et que mon sexe s'ouvre. J'ai beau me raisonner, me dire que je suis dans une foule compacte, que j'ignore à qui cette main appartient, c'est inutile, mon corps réagit comme s'il s'était déconnecté de ma raison..
Le doigt écarte le tissu, se débat un court instant dans mes poils pubiens puis entre en contact avec ma chair humide... Je dois absolument faire comme si de rien était, mais c'est difficile. Les sensations qui m'envahissent sont multiples : j'ai tout d'abord honte, puis j'ai peur du scandale si quelqu'un se rend compte de ce qui se joue là, puis je m'en fous complètement et je profite d'un mouvement brutal du wagon pour tenter de m'empaler sur ce doigt qui est maintenant posé à l'entrée de mon vagin, tout près de mon clitoris qui doit être énorme...
La rame s'arrête en grinçant. Le mouvement de freinage m'entraine vers l'avant et ce que je tentais de faire se réalise naturellement : le doigt me pénètre sur toute sa longueur. J'ai l'impression que l'air me manque, que je vais crier et jouir tout de suite. Je me mords l'intérieur de la bouche pour empêcher tout cri intempestif de franchir mes lèvres. J'écarte les jambes le plus possible dans cet espace confiné, je réalise que les pointes de mes seins sont tendues et se dessinent sous mon top de façon obscène. Le regard d'un voyageur serré contre moi croise le mien puis se fixe sur ma poitrine tandis qu'une lueur de concupiscence s'allume dans ses yeux. Plus bas, le doigt remue en fonction des mouvements de la rame. Ma main se crispe autour de la barre métallique, le plaisir se ramasse au fond de mon ventre, encore un ou deux aller retour dans ma chatte trempée et je vais jouir, là, à la barbe de tous ces travailleurs parisiens qui pensent dans leur tête au boulot qui les attend aujourd'hui...
Ça vient, mon dieu, c'est divin, je me fais doigter comme jamais je ne l'ai été, tant pis pour les conséquences, tant pis pour la petite dame qui me regarde curieusement, pour ce monsieur chauve qui fait mine de lire son journal mais qui n'en perd pas une miette, pour ce grand jeune homme dont l'eau de toilette me rappelle celle de mon dernier flirt, tant pis....
Mais brutalement le doigt glisse et me délaisse, j'éprouve une sensation de fraîcheur entre les cuisses puis d'humidité, je mouille comme c'est pas permis et si ça continue je vais tacher ma jupe.. Je réalise que la rame vient de s'arrêter place d'Italie. Les portes s'ouvrent et je dois me retenir à la barre pour ne pas me retrouver sur le quai. Un flot de voyageurs me dépasse et brusquement l'espace s'élargit autour de moi. J'essaie de deviner qui a profité de moi et de cette situation mais tout le monde se hâte vers la sortie ou vers une correspondance.. Les portes se referment sur ma frustration, la rame s'ébranle et s'engouffre dans le tunnel...
Je m'assois en serrant les cuisses. Je suis dans un état qui frise la crise de nerf. Mon envie de jouir disparait et laisse le champ libre à la honte. J'ai beau me dire que je ne pouvais pas faire grand chose, une petite voix me susurre qu'au lieu d'y prendre du plaisir j'aurai au moins pu crier ou manifester ma désapprobation de quelque manière que ce soit. Or rien de tout ça, j'ai profité et aimé cette situation, inutile de le nier.
Le métro arrive enfin à la station Daumesnil, l'endroit où je descends. Je me lève et je m'apprête à quitter le wagon quand soudain la dame de tout à l'heure m'appelle :
- Mademoiselle, vous avez laissé tomber ça !
Tout en disant ces quelques mots, elle me désigne un rectangle blanc à mes pieds. Je me baisse et le ramasse : c'est une carte de visite. Je lis ce qui est inscrit dessus et ne peux m'empêcher de rougir.. Les mots flottent devant mes yeux : Anna D., 28 rue des Martyrs, Paris 9...
Ça, c'est la meilleure, je me suis faite doigter par une femme !!! J'ai les jambes coupées, je dois m'asseoir deux minutes avant de pouvoir réagir. Un couple passe devant moi, le mec me dévisage et cette fois-ci je suis à deux doigts de lui demander si on se connaît, mais l'heure me rattrape : plus que cinq minutes avant l'embauche ! Je me lève et me précipite dans les couloirs en remettant à plus tard les pensées confuses qui se bousculent dans ma tête.
Par Tiffany - Publié dans : Les morceaux choisis de Tiffany
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